Vendredi 5 avril, nous quittons Kanyakumari pour Kovallam sans « pouêt-pouêts » ni compteurs. Mine de rien, cela complique la navigation. Peu de panneaux indicateurs en Inde. Les compteurs nous permettaient de gérer « au kilométrage » les changements de direction. Nous demanderons notre route plus souvent.
La forte présence catholique se confirme. Pas un village sans église. Mais pas n’importe lesquelles ; des « big church ». Comme à Kanya, pas de bancs ni de chaises. Les fidèles prient debout, à genoux et à plat ventre, à même le sol comme dans les temples hindous.
Cette étape nous fait quitter le Tamil Nadu pour le Kérala. D’ailleurs très vite, nous croisons les premiers canaux bordés de cocotiers qui annoncent les célèbres « backwaters » kéralais, ensemble de lagunes reliées par des canaux naturels ou non.
Ce qui surprend agréablement quand on entre au Kérala, c’est le vert. A contrario du reste de l’Inde, ici tout est vert. Une nature luxuriante et généreuse dominée par le cocotier qui a donné son nom à l’état. En malayalam, la langue parlée ici, kérala veut dire « pays du cocotier ».
On vous prévient tout de suite, nous sommes tombés amoureux du Kérala. Comme les gujaratis, les kéralais sont d’une gentillesse hors du commun. Toujours le sourire et le petit signe de la main quand nous roulons. Ce sont des « hello », « how are you » et « welcome Kerala » en permanence. Très ouverts, partout où nous nous arrêtons, la discussion avec les kéralais et, il faut le noter, les kéralaises, s’engage immédiatement et très naturellement. Ici, les rues sont beaucoup plus mixtes que dans le restant de l’Inde, et l’on mange même de la vache !!! Le seul état indien que nous avons visité où l’on peut commander du « beef » au resto. Il faut dire que la côte que nous longeons est majoritairement catholique et musulmane.
Nous arrivons à Kovallam par les « hauteurs ».
Pour trouver un hôtel, il nous faut « plonger » (il n’y a pas d’autre mot) dans la pente. Une fois sur la plage, on est dans un « trou » entouré de collines. Tout de suite, on se dit qu’en vélo, ça va être « coton ». Même de notre hôtel, pourtant proche, pas intérêt à avoir oublié sa serviette. Nous qui connaissons maintenant pas mal d’endroits en Inde, nous sommes très déçus par cette plage pourtant touristiquement très réputée. Bon c’est pas la « banlieue » non plus !
Nous logeons à côté du phare que l’on peut visiter. Nous profiterons de ce point de vue aérien pour faire quelques photos.
Shoot in the lighthouse…
Moins glamour…
A 10 km de Kovallam, Trivandrum et ses un million d’habitants. Nous espérons bien y dénicher de nouveaux compteurs.
Lundi 8 avril, après ces deux jours de farniente sans vélo, nous repartons pour Kollam avec de nouveaux compteurs (nous pouvons même reporter notre nombre total de kilomètres). En route, nous croisons un éléphant, rien de plus naturel ici…
Après 80 km de belles routes, nous arrivons à Kollam dont la plage pourtant très belle n’est en rien développée touristiquement. Kollam est un assemblage d’un gros village de pêcheurs et d’une grosse ville moderne.
Maintenant endormie, Kollam fut l’un des plus grands ports de commerce aux épices. Nous nous promenons sur la grève et rencontrons la « femme » de Kollam
devant un kiosque où un violoniste poursuit un couple d’européens en quête de quoi payer son repas du jour. Pas de chance pour lui, le couple a l’air peu mélomane !
Demain, Allepey où nous sommes attendus au South Canal Holidays par Shameer et son équipe.
2 Réponses à “Au pays des cocotiers !!!”
15 avril, 2013 à 10 h 41 min
Lundi 15 Avril 1038
….Merci pour ses magnifiques photos ! Bonne route ! et compteurs! Bon reste 1700 km ! a peu près!!!
Je vous embrasse
Jocelyne
27 avril, 2013 à 2 h 41 min
Des photos magnifiques, encore bravo.